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Pathologie | Histiocytoses langerhansiennes et non langerhansiennes | Statut de l'essai | Ouvert aux inclusions |
Type de l’étude | Interventionnelle | Phase | N/A |
Age | 0- 18 ans | Randomisation | NON |
Type du traitement | Autres (Etude biologique ) | Nombre d'inclusions attendues en France | 800 |
Voie(s) d'administration du traitement | NA |
Fin prévisionnelle des inclusions | 2029-12-31 | Date de la dernière mise à jour de la fiche | 2020-10-14 |
Durée de participation | 3 ans |
N° EUDRACT | 2019-A01814-53 | N° ClinicalTrials.gov | NCT04437381 |
Promoteur international
Groupe d’étude des histiocytosesPromoteur Français
Groupe d’étude des histiocytosesInvestigateur principal
Dr Sébastien HéritierCentres
Responsable du centre
Pr Isabelle PELLIER
Service d’Oncologie Pédiatrique
Tél. : 02 41 35 38 63 Fax : 02 41 35 52 91
Assistantes sociales
Célia Fillon
Tél : 02 41 35 49 85
CeFillon@chu-angers.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Marianne ROUMY
02 41 35 63 85
marianne.roumy@chu-angers.fr
Responsable du centre
Dr Antoine Gourmel
Secrétariat :
Tél. : 03 22 08 76 44 Fax : 03 22 08 96 79
Assistantes sociales
Madame
Emilie Poillion
Poillion.Emilie@chu-amiens.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Alicia PLAYE
03 22 08 76 49
playe.alicia@chu-amiens.fr
Responsable du centre
Pr Justyna KANOLD
Centre Régional de Cancérologie et de Thérapie Cellulaire Pédiatrique
Tél : 04 73 75 00 09
Assistantes sociales
Charlotte MORTIER
Tel : 04 73 75 03 00 (poste 61441) / Mail : cmortier@chu-clermontferrand.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Aurélie CHAUSSET
Tel : 04 73 75 51 77 / Mail : achausset@chu-clermontferrand.fr
Responsable du centre
Dr Claire briandet
Service d’Oncologie Hématologie Pédiatrique
Tél : 03 80 29 34 14 / Mail : nadira.mareghnia@chu-dijon.fr
Assistantes sociales
Chloé ARNOULT
Tel : 03 80 29 33 09 / Mail : chloe.arnoult@chu-dijon.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Frédérique DEBOMY
Tel : 03 80 29 50 78 / Mail : frederique.debomy@chu-dijon.fr
Responsable du centre
Dr Corinne Armari Alla
Tél : 04 76 76 69 95
Assistantes sociales
Valérie GOITRE
Tel : 04 76 76 79 39 / Mail : VGoitre@chu-grenoble.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Sandrine BILLET
Tel : 04 76 76 65 61 / Mail : SBillet@chu-grenoble.fr
Responsable du centre
Dr Perrine MAREC-BERARD
Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique
Tél. : 04 78 78 26 42
Assistantes sociales
Maryline SEVE
Tel : 04 69 16 65 58 / Mail : maryline.seve@chu-lyon.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Cécile GIRAUD
Tel : 04 69 16 65 61 / Mail : cecile.giraud@lyon.unicancer.fr
Responsable du centre
Dr Marie-Pierre CASTEX
Unité d'Hémato-oncologie Pédiatrique
Tel : 05 34 55 86 10
Assistantes sociales
Mélanie LAUTRE
Tel : 05 34 55 87 12 / Mail : lautre.m@chu-toulouse.fr
Pauline BOHLAY
Tel : 05 34 55 85 93 / Mail : bohlay.p@chu-toulouse.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Gwennaëlle LE ROY
Tel : 05 67 77 13 94 / Mail : leroy.g@chu-toulouse.fr
Responsable du centre
Dr Julien Lejeune
Service d’Onco-Hématologie Pédiatrique
Tél : 02 47 47 47 51
Assistantes sociales
Ismeri LEBLANC
Tel : 02 34 38 94 48 / Mail : i.leblanc@chu-tours.fr
Attaché(e) de Recherche Clinique
Christine COLOMBAT
Tel : 02 47 47 47 47 poste 76793 / Mail : c.colombat@chu-tours.fr
Responsable du centre
Dr Françoise Mazingue
Tel : 03 20 44 59 62
Assistantes sociales
N/A
Attaché(e) de Recherche Clinique
Vanessa Farah
Descriptif de l'étude
Les histiocytoses sont des pathologies liées à l’accumulation anormale dans les tissus d’un sous-type de globule blanc : les cellules du système des phagocytes mononuclées. Elles sont maintenant considérées comme des néoplasies du fait de découvertes moléculaires récentes.
- L’histiocytose langerhansienne (HL) est la plus fréquente des histiocytoses avec une prédominance pédiatrique (incidence annuelle d’environ 5 enfants par million, soit 80 nouveaux cas par an en France). La présentation clinique est variable, allant de lésions localisées et limitées à des présentations disséminées mettant en jeux le pronostic vital. Tous les organes peuvent être atteints, avec par ordre de fréquence l’os (80 % des cas), la peau (33 %) et l’hypophyse (25 %). Les atteintes combinées de la rate, du foie et hématologiques (définis comme les ʺorganes à risquesʺ, OR+) concernent 10-15% des cas et touchent le jeune nourrisson avec une présentation clinique très sévère et sont associées historiquement à un mauvais pronostic en terme de survie. La découverte de la mutation somatique BRAFV600E identifiée dans 50% des cas d’HL, et 88% des cas d’HL OR+ a ouvert un nouveau champ d’investigation pour la prise en charge des patients présentant ce statut moléculaire. Actuellement cette mutation oncogénique BRAFV600E est recherchée systématiquement sur la biopsie diagnostique au sein de l’organe lésé atteint par la maladie. Il a été montré récemment dans des études préliminaires que BRAFV600E était également présente au sein des cellules sanguines circulantes et médullaires des patients présentant les formes les plus sévères de la maladie, constituant un « réservoir » potentiel de la maladie. Sur le plan thérapeutique, l’utilisation de thérapies ciblées (inhibiteur de BRAF) a montré son efficacité pour les formes sévères HL OR+ du nourrisson, permettant ces dernières années de réduire considérablement la mortalité de ces jeunes patients. Les thérapies ciblées sont de nouvelles thérapies largement utilisées en oncologie (mélanomes, autres cancers avec la mutation BRAFV600E) et l’histiocytose constitue un modèle dans l’utilisation de ces traitements. Cependant une récidive systématique à l’arrêt du traitement a été constatée dans ses formes d’HL OR+ du nourrisson, rendant nécessaire pour le moment un traitement au long court (« à vie »). Autre problématique grave pour les enfants atteints d’histiocytose langerhansienne : environ 2 à 3% % d’entre eux vont développer une atteinte neurodégénérative handicapante pour laquelle il n’existe pas à ce jour de marqueur biologique fiable prédisant cette évolution redoutée.
- Les histiocytoses non langerhansiennes sont beaucoup plus rare et les connaissances sur leur origine sont pauvres.
Histio Target 2020 est une étude prospective, multicentrique, ouverte, non randomisée, non thérapeutique, interventionnelle à risques et contraintes minimes.
L’objectif de l’étude est de poursuivre la caractérisation moléculaire des histiocytoses en particulier pour les formes les plus sévères mais aussi les plus rares et comprendre leur physiopathogénèse c’est-à-dire les étapes de développement de ces maladies. Aussi, cette étude vise à définir des biomarqueurs prédictifs d’une évolution défavorable et suivre l’évolutions des biomarqueurs des patients sous thérapie ciblée, afin de guider les choix thérapeutiques des médecins pour une meilleure prise en charge des patients, adapté à leur niveau de risque.
Critères d'inclusion
- Diagnostic d’histiocytose obtenu selon les bonnes pratiques cliniques, comportant une histologie confirmant le diagnostic.
- Disponibilité d’une biopsie (bloc FFPE et / ou échantillon cryoconservé) obtenu au moment du diagnostic initial ou à la rechute ou progression.
- Consentement éclairé signé par la personne appropriée : patient, parents ou représentant légal.
- Patient inscrit au registre français de l'histiocytose
Définition des cohortes:
- Cohorte 1 : Enfants (<18 ans au moment du diagnostic) avec un diagnostic d'histiocytose du groupe «L»
- Cohorte 2 : Adultes (≥ 18 ans au diagnostic) avec un diagnostic d'histiocytose du groupe «L»
- Cohorte 3 : enfants et adultes avec un diagnostic d'histiocytose du groupe «C»
- Cohorte 4 : enfants et adultes avec un diagnostic d'histiocytose du groupe «R»
- Cohorte 5 : enfants et adultes avec un diagnostic d'histiocytose maligne (groupe «M»)
Les patients peuvent être inclus lors du diagnostic initial de la maladie ou après une réactivation ultérieure du maladie.
Critères de non inclusion
- Absence de consentement éclairé écrit du patient ou des parents ou du représentant légal
- Patient pour lequel le suivi par le centre d'investigation n'apparaît pas réalisable
Publications
1. Emile J-F, Abla O, Fraitag S, et al. Revised classification of histiocytoses and neoplasms of the macrophage-dendritic cell lineages. Blood. 2016;127(22):2672-2681. doi:10.1182/blood-2016-01-690636
2. Rigaud C, Barkaoui MA, Thomas C, et al. Langerhans cell histiocytosis: therapeutic strategy and outcome in a 30-year nationwide cohort of 1478 patients under 18 years of age. Br J Haematol. 2016;174(6):887-898. doi:10.1111/bjh.14140
3. Héritier S, Emile J-F, Barkaoui M-A, et al. BRAF Mutation Correlates With High-Risk Langerhans Cell Histiocytosis and Increased Resistance to First-Line Therapy. J Clin Oncol. 2016;34(25):3023-3030. doi:10.1200/JCO.2015.65.9508
4. Donadieu J, Larabi IA, Tardieu M, et al. Vemurafenib for Refractory Multisystem Langerhans Cell Histiocytosis in Children: An International Observational Study. J Clin Oncol. 2019;37(31):2857-2865. doi:10.1200/JCO.19.00456
5. Héritier S, Barkaoui M-A, Miron J, et al. Incidence and risk factors for clinical neurodegenerative Langerhans cell histiocytosis: a longitudinal cohort study. Br J Haematol. 2018;183(4):608-617. doi:10.1111/bjh.15577
6. Grois N, Fahrner B, Arceci RJ, et al. Central nervous system disease in Langerhans cell histiocytosis. J Pediatr. 2010;156(6):873-881, 881.e1. doi:10.1016/j.jpeds.2010.03.001
7. Mass E, Jacome-Galarza CE, Blank T, et al. A somatic mutation in erythro-myeloid progenitors causes neurodegenerative disease. Nature. August 2017. doi:10.1038/nature23672
8. Badalian-Very G, Vergilio J-A, Degar BA, et al. Recurrent BRAF mutations in Langerhans cell histiocytosis. Blood. 2010;116(11):1919-1923. doi:10.1182/blood-2010-04-279083
9. Chakraborty R, Hampton OA, Shen X, et al. Mutually exclusive recurrent somatic mutations in MAP2K1 and BRAF support a central role for ERK activation in LCH pathogenesis. Blood. 2014;124(19):3007- 3015. doi:10.1182/blood-2014-05-577825
10. Chakraborty R, Burke TM, Hampton OA, et al. Alternative genetic mechanisms of BRAF activation in Langerhans cell histiocytosis. Blood. January 2016:blood-2016-08-733790. doi:10.1182/blood-2016-08- 733790
11. Héritier S, Hélias-Rodzewicz Z, Chakraborty R, et al. New somatic BRAF splicing mutation in Langerhans cell histiocytosis. Mol Cancer. 2017;16(1):115. doi:10.1186/s12943-017-0690-z
12. McClain KL, Picarsic J, Chakraborty R, et al. CNS Langerhans cell histiocytosis: Common hematopoietic origin for LCH-associated neurodegeneration and mass lesions. Cancer. 2018;124(12):2607- 2620. doi:10.1002/cncr.31348
13. Héritier S, Hélias-Rodzewicz Z, Lapillonne H, et al. Circulating cell-free BRAFV600E as a biomarker in children with Langerhans cell histiocytosis. Br J Haematol. 2017;178(3):457-467. doi:10.1111/bjh.14695
14. Berres M-L, Lim KPH, Peters T, et al. BRAF-V600E expression in precursor versus differentiated dendritic cells defines clinically distinct LCH risk groups. J Exp Med. 2014;211(4):669-683. doi:10.1084/jem.20130977
15. Milne P, Bigley V, Bacon CM, et al. Hematopoietic origin of Langerhans cell histiocytosis and Erdheim- Chester disease in adults. Blood. 2017;130(2):167-175. doi:10.1182/blood-2016-12-757823