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Pathologie | Leucémie Aiguë Myéloblastique (LAM) | Statut de l'essai | Clos |
Type de l’étude | Non Interventionnelle | Phase | N/A |
Age | De 0 à 18 ans | Randomisation | N/A |
Type du traitement | Observatoire/registre | Nombre d'inclusions attendues en France | 320 |
Voie(s) d'administration du traitement | NA |
Fin prévisionnelle des inclusions | 2017-10-31 | Date de la dernière mise à jour de la fiche | 2022-05-30 |
Durée de participation | NA |
N° EUDRACT | N/A | N° ClinicalTrials.gov | NCT00149162 |
Promoteur international
Non renseignéPromoteur Français
Société Française de lutte contre les Cancers de l’Enfant et de l’adolescent (SFCE)Investigateur principal
Pr Guy LevergerCentres
Aucun centre rattaché
Cette étude est fermée
Descriptif de l'étude
Rationnel de l’étude :
Les leucémies aiguës myéloblastiques (LAM) sont des pathologies rares de l’enfant et de l’adolescent, 80 nouveaux cas sont répertoriés par an en France chez l’enfant de 0 à 15 ans. Malgré sa faible incidence, cette hémopathie représente une cause de mortalité significative parmi les cancers de l’enfant. Au cours des vingt dernières années, l’introduction de cures de consolidation comprenant de l’aracytine à hautes doses et l’utilisation de la greffe de moelle allogénique géno ou phéno-identique ont permis une nette amélioration du pronostic des LAM. Cependant des progrès sont nécessaires pour espérer atteindre des taux de survie globale proches de ceux obtenus dans les leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant.
Les principaux protocoles internationaux des LAM de l’enfant, en première ligne de traitement, donnent des résultats assez proches entre eux à 5 ans : survie globale à 60-70%, risque de rechute à 35-45% et survie sans événement à 45-55%. En particulier, le risque de rechute reste trop élevé, d’autant que c’est la cause majeure de décès. Il demeure donc impératif de rechercher des stratégies de traitement plus efficaces et de s’appuyer sur les données biologiques afin d’augmenter les chances de guérison dans cette pathologie hétérogène tant sur le plan clinique que sur le plan biologique.
Le traitement actuel des LAM de l’enfant repose sur quatre cures de chimiothérapie associant la cytarabine à une anthracycline, aussi bien dans l’étude du Royaume-Uni (MRC AML12) que dans le dernier protocole français (ELAM02). Les différentes études randomisées n’ont pas permis de montrer le bénéfice ni d’une chimiothérapie anti-leucémique d’entretien, ni d’un traitement par interleukin-2 (traitement d’entretien de l’essai ELAM02). La durée totale du traitement par chimiothérapie +/- greffe est d’environ 6 mois. Les indications d’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques en première rémission sont liées au caractère dit de « mauvais pronostic » de la LAM selon des critères cytogénétiques et/ou moléculaires établis au diagnostic et selon la disponibilité d’un donneur géno ou phéno-identique.
A côté d’éléments pronostiques péjoratifs bien établis en terme de mortalité précoce, tels que l’âge <1an, l’hyperleucocytose ([GB] >100 Gigas/L) ou l’existence d’antécédents de syndrome myélodysplasique, les analyses cytogénétiques et moléculaires des cellules leucémiques au diagnostic constituent aujourd’hui l’élément pronostique le plus puissant.
Actuellement en France, les recommandations de traitement des LAM pédiatriques reposent sur le protocole national ELAM02, protocole multicentrique de traitement des LAM de l’enfant et de l’adolescent avec étude randomisée d’un traitement d’entretien par interleukin-2 (IL2).
Objectif de l’étude :
Création d’un observatoire des Leucémies Aiguës Myéloblastiques (LAM) portant sur les données de cytogénétique et de cytogénomique des cellules leucémiques chez des enfants et adolescents âgés de 0 à 18 ans, diagnostiqués pour une LAM entre janvier 2012 et décembre 2015, c’est-à-dire après la fermeture du protocole investigationnel ELAM02, et traités dans un centre SFCE afin de :
- Recenser le plus grand nombre de patients diagnostiqués pour cette maladie,
- Enrichir les connaissances en particulier pour des sous-groupes plus rares,
- Contribuer à une meilleure approche thérapeutique et à l’avancée de la recherche dans ce domaine.
Modalité d’organisation de la recherche :
Une ARC expérimentée et spécialisée en génétique des hémopathies malignes recueillera les informations nécessaires pour compléter la base de données. L’ARC contactera les centres SFCE sensibilisés au recueil des données des patients diagnostiqués pour une LAM (cliniciens, ARCs SFCE, cytogénéticiens, biologistes et molécularistes des centres ayant participé au protocole ELAM02) afin d’obtenir les données anonymisées utiles au remplissage du cahier d’observation.
Critères d'inclusion
- Patients âgés de 0 à 18 ans -
- Diagnostic de LAM entre janvier 2012 et décembre 2015
- Patients traités dans un centre SFCE