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Pathologie | Lymphomes lymphoblastiques | Statut de l'essai | Clos |
Type de l’étude | Interventionnelle | Phase | III |
Age | inférieur à 22 ans | Randomisation | OUI |
Type du traitement | Traitement exclusif (Chimiothérapie) | Nombre d'inclusions attendues en France | 120 |
Voie(s) d'administration du traitement | Perfusion intraveineuse |
Fin prévisionnelle des inclusions | 2008-07-25 | Date de la dernière mise à jour de la fiche | 2018-07-23 |
Durée de participation | NA |
N° EUDRACT | 2004-0011861-17 | N° ClinicalTrials.gov | NCT00275106 |
Promoteur international
Children's Cancer and Leukaemia GroupPromoteur Français
Hospices Civils de LYONInvestigateur principal
Dr Yves Bertrand (France)
Pr Robert F. Wynn (International)
Centres
Aucun centre rattaché
Cette étude est fermée
Descriptif de l'étude
Les lymphomes lymphoblastiques de l’enfant représentent environ 25 % des lymphomes non hodgkiniens de l’enfant et de l’adolescent, et se développent le plus souvent au dépend de précurseurs lymphoïdes de la lignée T. Les traitements chimiothérapiques utilisés actuellement dans les différents groupes européens assurent une survie sans événement (SSE) dans 70 à 80 % des cas. Le rôle de la radiothérapie est moins bien défini dans cette pathologie. Les patients qui rechutent ont un très mauvais pronostic, mais les critères permettant d’identifier rapidement les patients à haut risque de rechute ne sont pas connus. Du fait de la rareté de la pathologie chez l’enfant, la plupart des groupes européens ont décidé de collaborer pour améliorer le traitement de cette affection. Des résultats favorables ont été obtenus par le Protocole allemand BFM 90 et tous les centres ont accepté d’utiliser ce protocole comme bras de référence, sans radiothérapie crânienne prophylactique. Les patients présentant un lymphome lymphoblastique T (LMNH T) vont participer à une étude randomisée visant à améliorer le traitement : - La DEXAMETHASONE a été montrée supérieure à la PREDNISONE sur les études effectuées in vitro mais aussi in vivo, concernant notamment une meilleure action contre la prolifération lymphoblastique et un meilleur passage méningé. De ce fait l’utilisation de la DEXAMETHASONE sera testée vis à vis de celle de la PREDNISONE en traitement d’Induction. - Les patients présentant une LMNH T rechutent le plus souvent dans les douze à quinze premiers mois suivant le diagnostic. Il est donc prévu une deuxième randomisation visant à réduire la durée du traitement d’Entretien, avec une durée totale de traitement passant de 24 mois à 18 mois (à partir du premier jour du traitement). Cette étude qui nécessite un nombre plus grand de patients nécessitera d’être poursuivie dans le prochain protocole.
Euro LB-02/LMT2004 est une étude européenne, prospective, multicentrique, de phase III.
Objectifs principaux :
- Déterminer l’effet de la dexaméthasone à la place de la prednisone durant le traitement d’induction pour améliorer la survie sans évènement.
- Diminuer la durée totale du traitement de 24 à 18 mois pour les LMNH T.
Objectifs secondaires :
- Tester la reproductibilité de l’étude BFM 90 dans un cadre international, incluant la plupart des centres Européens, avec suppression de la radiothérapie crânienne.
- Evaluer les facteurs pronostiques prédictifs de l’échec thérapeutique.
- Etudier l’épidémiologie et la biologie de la maladie.
Critère principal :
Taux de survie sans évènement (EFS) défini comme le temps entre la première randomisation et la mort quelle qu’en soit la cause.
Critères secondaires :
Survie globale, toxicité aiguë et à long terme, décès liés au lymphome et morts précoces, cinétique de réponse tumorale.
Déroulement de l’étude :
Randomisation :
Seuls les patients présentant un LMNH T sont randomisés
- La première randomisation PREDISONE versus DEXAMETHASONE durant le traitement d’induction IA, et cette randomisation est effectuée dans les sept premiers jours qui suivent le début du traitement.
- La deuxième randomisation concerne la durée totale du traitement : 24 mois versus 18 mois et intervient dans les trois semaines suivant le début du traitement d’entretien. Les patients présentant un LMNH non T sont traités selon le bras de référence : prednisone et durée totale du traitement 24 mois
Traitement :
- Préphase de 7 jours comportant de la prednisone et une injection intrathécale de méthotrexate,
- Phase d’induction de 9 semaines comportant de la corticothérapie (Prednisone ou dexamethasone) de la Vincristine, de la Rubidomycine, de l’Asparaginase, de la Cytarabine, du Cyclophosphamide, de la 6mercaptopurine et des injections intrathécales de méthotrexate
- Phase intermédiaire comportant du méthotrexate à fortes doses (5 g/m²), de la 6-mercaptopurine et des injections intrathécales pour une durée totale de 8 semaines.
- Une phase de réinduction/reconsolidation suit avec dexamethasone, vincristine, adriamycine, asparaginase, cyclophosphamide, 6-thioguanine, Cytarabine, et injections intrathécales, pour une durée de 6 semaines. P
Puis le traitement d’entretien débute, associant 6-mercaptopurine et méthotrexate par voie orale, pour une durée totale de traitement de 24 mois ou 18 mois selon randomisation.
Critères d'inclusion
- Lymphome lymphoblastique diagnostiqué selon des critères histologiques ou cytologiques et immunologiques
- Age inférieur à 22 ans
- Consentement informé signé
- Absence de participation à une autre étude clinique
- Pas de grossesse en cours, ni d’allaitement
Critères de non inclusion
- Une infection par le VIH
- Un déficit immunitaire sévère
- Des antécédents de transplantation d’organes
- Une pathologie maligne antérieurement traitée
- Une maladie sous jacente contre-indiquant la chimiothérapie protocolaire
- Des traitements antérieurs par chimiothérapie et/ou radiothérapie
- Un traitement par corticoïdes administré pendant plus de huit jours durant les deux mois précédant le traitement
Publications
Clinical Impact of Notch1 and/or FBXW7 mutations, FLASH deletion, and TCR status in pediatric T-cell lymphoblastic lymphoma.
Callens C, Baleydier F, Lengline E, Ben Abdelali R, Petit A, Villarese P, Cieslak A, Minard-Colin V, Rullier A, Moreau A, Baruchel A, Schmitt C, Asnafi V, Bertrand Y, Macintyre E.
J Clin Oncol.2012;30:1966-73.